Dans un pays où « l’économie informelle » occupe plus de la moitié de ses habitants, de nombreux métiers gravitent autour du vélo. Au nord de la gare du Old Delhi, une portion de rue entière s’est tournée vers cette économie. Si quelques magasins proposent l’achat de bicyclettes neuves, c’est surtout la réparation des vélos et des rickshaws –taxis vélos de 2 places - qui anime la vie du quartier. Partout dans Delhi, des rickshaws conduits par des indiens en sueur harponnent les rues sous 40 degrés et interpellent les clients potentiels pour les conduire, contre quelques roupies (soit quelques dizaines de centimes d’euros), à leur destination. Nombreux sont ces véhicules qui ont déjà du subir plusieurs rafistolages.
La bicyclette peut aussi être transformée pour de usages nouveaux. On y rajoute une roue afin de la transformer en tricycle pour servir à transporter des marchandises, c’est ainsi que les rives des rues des villes indiennes sont occupées par des vendeurs en tout genre à vélo triporteur : matériaux de construction légers, nourriture (samosas, glaces khoolfi, jus de citron…), vêtements emmenés à la lessive… Ce sont des filières d’activités entières dont la logistique est assurée par le mode cyclable.
plus de la moitié de la population (Delhi)